Le nouveau décret encadrant les compétences des infirmiers pourrait voir le jour avant la fin du quinquennat.

« Les discussions devraient s’ouvrir dans les prochaines semaines », comme le soulignait Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé, lors d’un colloque organisé fin janvier par l’Ordre national des infirmiers. Concédant un « retard » sur ce chantier, il se croit encore « capable de faire bouger beaucoup de choses » dans les quatre prochains mois.

Parmi d’autres évolutions, cette réforme devra notamment permettre d’améliorer l’accès aux soins et la complémentarité entre les professions de santé, loin des silos et des corporatismes. Un accent particulier devrait également être porté sur la prévention du risque sanitaire. La création d’un métier de « préventologue » a d’ailleurs été explicitement citée par le ministre de la Santé. Il pourrait être « exercé par certains infirmiers ou d’autres professionnels », a-t-il affirmé.

Deux autres sujets clefs ont été évoqués, ceux de la prescription et de la formation. Dans ce domaine, le développement des sciences infirmières au niveau universitaire ou encore la reconnaissance des compétences acquises, du développement des pratiques professionnelles et de l’acquisition des compétences médicalisées ne manqueront pas d’animer la discussion.