Dans un avis publié fin janvier, la HAS recommande d’élargir les compétences vaccinales des infirmiers, des sages-femmes et des pharmaciens.

Revendiquée par ces trois professions, cette extension leur permettrait de prescrire et d’administrer l’ensemble des vaccins « non vivants » inscrits dans le calendrier vaccinal chez les personnes âgées de seize ans et plus, à l’exception des personnes immunodéprimées dont les schémas vaccinaux peuvent être différents.

Saisie par la Direction générale de la santé, l’agence fixe néanmoins deux conditions préalables : la réalisation effective d’une formation adaptée et le renforcement de la traçabilité de la vaccination, notamment grâce à des outils numériques.

Motivée par l’expérience concluante du Covid-19, cette décision participe d’une démarche de prévention globale et sécurisée. Considéré comme un facteur d’amélioration de la couverture vaccinale, cet élargissement devrait plus particulièrement contribuer à simplifier le parcours des patients et à multiplier les occasions de proposer la vaccination.