Le gouvernement a dévoilé les grands axes de sa stratégie vaccinale, avec trois objectifs en ligne de mire : faire baisser la mortalité et les formes graves de la Covid-19 ; protéger les soignants et le système de santé ; garantir la sécurité des vaccins et de la vaccination.
Conformément au calendrier arrêté début décembre, la campagne nationale se déroulera en trois temps. Elle débutera le 4 janvier dans les établissements de soins médico-sociaux, en tête desquels figurent les EHPAD. Tous les résidents et tous les personnels susceptibles de développer une forme grave de la maladie seront ciblés, soit un peu plus d’un million de personnes.
Fin février, elle s’élargira progressivement aux sujets âgés à risque et aux professionnels de santé, en fonction de la disponibilité des vaccins. Par ordre de priorité, les plus de 75 ans, les plus de 65 ans et les plus de 50 ans seront les premiers servis.
Au printemps prochain, toutes les autres tranches de la population seront éligibles. Ici encore, la priorité sera donnée aux 50-64 ans, aux professionnels issus de secteurs essentiels et aux personnes vulnérables et précaires.
Totalement gratuite, la vaccination ne sera pas obligatoire pour autant. A noter : le seul vaccin accessible durant la première phase sera celui de Pfizer et BioNTech. Un produit qui vient tout juste d’être déconseillé par les autorités sanitaires britanniques à « tout individu ayant un historique de réaction allergique importante à des vaccins, des médicaments ou de la nourriture ». Quelques jours après le lancement de la campagne de vaccination au Royaume-Uni, deux incidents de ce type avaient déjà été signalés.