Dans son dernier baromètre annuel, la FAGE dénonce une « hausse historique » du coût de la rentrée pour les étudiants.

Selon les calculs effectués, la facture s’élève à 2 527 euros par mois pour les non boursiers, soit une augmentation annuelle de 7,38 %. Cette estimation cumule les frais de la vie courante, mensuels et récurrents, et les frais de scolarité… qui bondissent de 13,04 %. L’organisation avance deux arguments pour expliquer cette flambée : les stigmates laissés par la crise sanitaire et une inflation très importante. « Comment les étudiant·e·s peuvent aspirer à la réussite sans la possibilité de se loger dignement, de s’alimenter correctement, de se soigner ou encore d’acquérir le matériel pédagogique nécessaire pour étudier ? », s’interroge la FAGE dans son communiqué, non sans évoquer sa déception quant aux dernières annonces gouvernementales : « Elles demeurent très inférieures à l’augmentation du coût de la vie et en-deçà des besoins des étudiant.e.s ! » La conclusion est limpide : il est impossible de surmonter le coût de cette rentrée sans avoir recours à une aide parentale, un prêt ou un job étudiant.

NB : le coût de la rentrée pour un étudiant en soins infirmiers en formation initiale – sans double inscription, non boursier et décohabitant – s’élève à 2 674 euros en 2022, selon la Fnesi.