Le processus d’universitarisation des professions paramédicales occupent depuis déjà de nombreuses années les différentes filières en santé, et l’ANdEP est plus que jamais au cœur du dispositif au regard de sa participation régulière aux différentes réunions, commissions et entretiens et tout naturellement aujourd’hui au sein de la mission dite « Le Bouler ».

Celle-ci s’organise autour de l’admission en IFSI, de la qualification des enseignants chercheurs paramédicaux, des filières (maïeutique, réadaptation..), des nouveaux métiers, des partenariats et de l’intégration universitaire de nos formations.

De réunions en réunions, d’échanges en concertations, il est intéressant de constater que viennent s’ajouter au mot « intégration » deux qualificatifs – fonctionnelle ou organique – qui, en fonction des uns, qui, en fonction des autres, prennent sens dans la direction que souhaitent plutôt les uns ou plutôt les autres…

Force est de constater que l’ANdEP, fidèle à ses orientations, souhaitent que le modèle ou les modèles retenus répondent aux enjeux d’une formation à fort potentiel de recherche mais au sein de structures de formation indépendantes avec un pilotage clairement établi et assuré par nos professionnels de nos filières afin d’y définir les orientations stratégiques de formation des futurs professionnels de santé dont l’essence même de leurs actions et d’agir en tous lieux et au service de de tous.

Afin de lutter contre les déserts médicaux et de répondre aux besoins de santé des personnes, il est urgent de considérer que nos filières paramédicales sont les acteurs de changement grâce à une formation paramédicale adossée à la recherche académique universitaire avec des enseignants chercheurs-paramédicaux au sein de structures de formation nouvelles et innovantes ; que nos instances dirigeantes nous fassent confiance et nous relèverons ce défi !

Jean-Marie Louchet, vice-président de l’ANdEP

S’il est des métiers où l’on s’ennuie ce n’est pas en exerçant celui de directeur en institut de formation.
Les sujets qui nous questionnent sont nombreux et tout donne à penser que la rentrée de septembre 2018 sera riche des « projets » à mettre en place :

  • Nouvelle gouvernance des instituts de formation
  • Service sanitaire
  • Renforcement du caractère « universitarisé » des formations
  • Qualité de vie des étudiants en formation
  • Admission dans les IFSI
  • Evolution de nos structures dans le cadre du schéma des formations sanitaires et sociales

Sans oublier qu’il convient de porter nos réflexions au niveau des GHT et dans le cadre d’une politique régionale de formation.  Naturellement, tous ces sujets sont aussi ceux qui, aujourd’hui, mobilisent l’ANdEP.

 L’association, en plus d’être membre du comité de suivi, est aussi présente dans trois groupes de travail à vocation transversale de la mission Le Bouler: 

  • L’admission dans les IFSI
  • La qualification des enseignants chercheurs issus des filières paramédicales et de maïeutique
  • L’élaboration d’un cadre destiné à faciliter les projets territoriaux d’intégration universitaire (premiers travaux : traçabilité des financements et carte d’étudiant pour tous)

Et dans deux des cinq groupes dédiés à des filières:

  • Nouveaux métiers, nouvelles compétences
  • Les formations de la réadaptation

Mais si la réflexion est dense, elle est aussi nourrie d’espoir : avancée des travaux sur la réingénierie des IBODE et des infirmières puéricultrices, reprise possible des travaux sur la formation des cadres de santé, mais aussi d’amertume comme le texte sur les infirmières des pratiques avancées.

Quoiqu’il en soit, il nous faut ensemble garder le cap pour former des professionnels compétents pour demain. 

La variété des sujets qui animent les directeurs d’Instituts de Formation et les coordinateurs pédagogiques s’est traduite dans la richesse des échanges de cette journée des adhérents du 23 mars. Elle fut trop courte pour traiter en profondeur tous les dossiers.

Petite liste à la Prévert : gouvernance des instituts, partenariats universitaires, admission dans les IFSI, évolution des métiers de formateur et de directeur, financement des instituts, service sanitaire, réingénieries en cours et celles à venir…(un jour), évolutions des métiers .. . Ajoutons à cela la gestion quotidienne des instituts qui nécessite d’ échanger sur nos différentes pratiques.

Les suites qui vont être données au bilan intermédiaire de la mission « Le Bouler », notamment la question de l’admission en institut a également animé nos débats. Le timing inquiète . Alors que depuis dix ans l’universitarisation occupe les esprits et avance à petits pas, nous avons aujourd’hui la sensation que tout se construit en « accéléré ». La sollicitation des acteurs du monde associatif est importante et même si nous ne regrettons pas cette invitation à participer à la formation des professionnels de demain (bien au contraire nous en sommes demandeurs), elle nous demande beaucoup de disponibilités…qui plus est dans un contexte de grèves des trains.

Mais les difficultés n’entachent en rien le dynamisme et le professionnalisme des directeurs. A travers leur participation à cette belle journée, les adhérents de l’ANdEP ont montré leur engagement et leur soutien pour les démarches de l’association.

De bon augure pour nos prochaines journées d’études qui se dérouleront les 4 et 5 décembre à la FIAP, rue Cabanis, Paris.

L’ANdEP était présente à la conférence de FINE Europe à Malte du 22 au 24 février, conférence abordant les impacts des changements sociétaux en Europe sur les sciences infirmières et leur enseignement aux futurs professionnels.

FINE étant une fédération européenne des enseignants en sciences infirmières, les conférences étaient donc présentées par des infirmières: Doyenne du département infirmier, Professeur ou Docteur au sein de leur Université, issus de différents pays européens.

Lors de ces conférences ont été présentés les grands champs d’évolution et les perspectives d’intégration à notre pratique quotidienne. Parmi les thématiques évoquées: la migration et l’interculturalité, l’approche compétence dans le cadre européen avec l’expérience Tuning, la contribution de la formation professionnelle au programme mondial de la santé, le rôle de l’Ordre des Infirmières du Liban dans la création d’un système intégré de formation, de pratique, de gestion et de recherche en sciences infirmières ou encore le renforcement de l’approche humaniste dans les soins dispensés.

Un grand nombre de présentations, soit de retour d’expériences pédagogiques, soit de recherche scientifique ont donné lieu à des ateliers, nous offrant ainsi des réflexions, des idées et des innovations. Il est à noter l’importance de la place laissée aux patients experts dans les formations et dans les réflexions sur la qualité des soins, ainsi que celle donnée aux étudiants.

Les évolutions passent aussi par une amélioration de la représentation des infirmiers dans la société et au sein même de leur communauté professionnelle, notamment au regard du développement des pratiques avancées.

Ces travaux centrés sur les soins infirmiers peuvent être déclinés pour les autres formations paramédicales, avec d’autant plus de pertinence que nombre de propos en conférences et de retours d’expérience ont insisté sur le rôle primordial de l’interprofessionnalité et la prise en charge holistique des usagers invitant de ce fait d’autres approches relevant des sciences humaines.

L’ANdEP a présenté le travail réalisé sur le métier de directeur insistant sur le fait que ce métier devait évoluer dans sa reconnaissance, sa certification et sa formation.

 

La pluriprofessionnalité est une nécessité pour structurer le parcours patient sur le territoire. Elle passe notamment par l’apprentissage d’un «travailler ensemble» pour les professionnels de santé dès leur entrée en formation.

Mais, alors, comment porter opérationnellement cette pluriprofessionnalité ? La concrétiser chez les professionnels suppose que les directeurs d’établissements la connaissent également !

Il est donc indispensable de repenser les formations paramédicales de demain.

Les pas engagés vers l’université questionnent le métier de directeur et sa légitimité. Comme le soulignait Isabelle Richard lors des XXèmes journées d’études de l’ANdEP, l’enjeu est d’assembler deux logiques différentes : une logique de compétences et de fiches de postes, d’une part ; et une logique de légitimité, d’autre part. Elles sont toutes les deux nécessaires pour faire vivre les métiers de direction de demain. Lire la suite

Cette première newsletter est l’occasion pour les membres du Conseil d’administration et sa Présidente de vous présenter tous leurs meilleurs vœux pour cette nouvelle année.

Que 2018 soit synonyme de bonheur, joies familiales et succès professionnels pour vous et pour vos proches.

Pour l’ANdEP, 2018 sera sous le signe de la stratégie et de la co-construction avec une valorisation de nos formations professionnalisantes et des acteurs qui y contribuent.

La réussite des journées d’études de novembre 2017 et votre confiance nous encouragent à porter avec conviction, ouverture et dynamisme nos projets et nos idées auprès des différents partenaires en espérant qu’ils se concrétiseront par de belles réussites professionnelles.

La vie de notre association tient également à la participation des adhérents et nous vous remercions pour la transmission de vos avis, commentaires, propositions sur les différents sujets qui jalonnent nos activités professionnelles et nous permettent d’éclairer l’avenir en portant auprès des pouvoirs publics une parole associative.

Plaçons ensemble 2018 sous cette maxime :

« Quand on « vœux » on peut ! »

Très belle année !