Dans un vade-mecum publié début avril, le ministère des Solidarités et de la Santé définit les conditions dans lesquelles les étudiants en santé peuvent être mobilisés pour « lutter contre la propagation du virus Covid-19 ».

Le texte détaille les différents dispositifs mis en place. Il fixe aussi un cadre de référence pour les prioriser et les articuler entre eux. « Une attention particulière doit être portée sur la participation des étudiants en dernière année de formation et sur les périodes d’examens », précise la note ministérielle. Médecine, maïeutique, odontologie, pharmacie… Les étudiants des quatre filières médicales peuvent être sollicités, à l’exception des étudiants en sixième année de médecine et des étudiants en cinquième année d’odontologie. Les ESI de deuxième et troisième année sont également concernés, y compris durant leur temps de stage.

Précisions notables : leur réaffectation sera cantonnée aux unités Covid et aux services de soins critiques ; elle devra être limitée – autant que possible – à deux semaines. En pratique, les étudiants en soins infirmiers peuvent être réquisitionnés sur le fondement d’un arrêté préfectoral. Les ARS sont ensuite chargées de réguler les ressources sanitaires, en fonction des compétences disponibles et des besoins exprimés par les établissements de santé. Malgré les contraintes imposées, l’indemnité globale de stage réalisé pendant la crise sanitaire reste plafonnée à 550 euros bruts par mois.