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Publié le 13 mai dernier, un décret d’application* détermine le cadre des expérimentations devant faciliter la transversalité des formations médicales et paramédicales.

A compter de la rentrée prochaine, les universités comportant « une unité de formation et de recherche de médecine, de pharmacie, d’odontologie, une structure de formation en maïeutique ou une composante qui assure ces formations » pourront s’associer avec des instituts paramédicaux par voie de convention, en fonction de la nature de l’expérimentation. Prévu pour une durée de six ans, ce dispositif expérimental doit permettre de favoriser les échanges entre les formations de santé, de mutualiser les enseignements et d’améliorer l’accès à la formation par la recherche. Il devra notamment renforcer l’acquisition de connaissances et de compétences dans des champs disciplinaires transversaux, mais aussi la capacité des étudiants à travailler au sein d’équipes pluridisciplinaires ou à participer à la production du savoir.

A noter : ce décret détaille par ailleurs les modalités administratives préalables à l’autorisation des projets d’expérimentation, qui devra faire l’objet d’un arrêté co-signé par les ministres chargés de l’Enseignement et de la Santé.

(*) https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000041870142

Le 4 février dernier, le Haut Conseil des professions paramédicales a favorablement jugé le projet de décret* qui encadre les expérimentations visant à favoriser la transversalité des formations médicales et paramédicales, via des enseignements communs.

Même si elle n’a qu’une dimension consultative, la voix du HCPP a une portée hautement symbolique. A tout le moins, elle valide la stratégie déployée par les pouvoirs publics, avec un objectif clairement affiché : renforcer la coopération interprofessionnelle, dès les premiers stades de l’apprentissage.

Techniquement, ce projet de décret détaille les modalités opérationnelles de la réforme qui concerne les universités comportant une unité de formation et de recherche en médecine, en pharmacie, en odontologie et en maïeutique. Concrètement, les établissements volontaires pourront mutualiser des enseignements avec des instituts de formation paramédicaux (infirmiers, sages-femmes…).

Rappelons également que ces expérimentations auront une durée maximale de six ans. Si le texte est adopté en l’état, les grandes manœuvres débuteront à la rentrée 2020.