Dans le prolongement du pacte de refondation des urgences, Agnès Buzyn vient de réunir différents professionnels de santé pour identifier les freins et les leviers propres à la diffusion des bonnes pratiques dans les territoires.
Les échanges ont pris la forme d’ateliers portant sur trois mesures phares de la réforme, à savoir la généralisation des admissions directes de personnes âgées dans les services d’hospitalisation, l’obligation de créer des cellules de gestion des lits dans chaque groupement hospitalier de territoire et le développement des compétences des paramédicaux. Des avancées notables figurent d’ores-et-déjà au menu.
A compter du mois d’octobre, les services d’urgence pourront notamment s’appuyer sur des protocoles de coopération, autorisant la délégation de certaines tâches aux infirmiers, qui auront également la possibilité de se former à la pratique avancée aux urgences dès 2020.
Le suivi de ces travaux thématiques fera l’objet d’un calendrier spécifique, partie intégrante du plan « Ma Santé 2022 ».