Depuis le début du mois, les orthoptistes peuvent réaliser des bilans visuels, mais aussi primo-prescrire des verres correcteurs et des lentilles de contact… en accès direct et sans ordonnance médicale.

Destinée aux patients âgés de seize à quarante-deux ans, cette mesure doit améliorer l’accès aux soins ophtalmologiques, en diminuant notamment les délais d’attente, mais aussi libérer du temps médical pour des affections plus complexes.

La règlementation prévoit néanmoins des exceptions : le dernier bilan visuel réalisé par le médecin ophtalmologiste devra dater de moins de cinq ans pour les patients déjà porteurs de verres correcteurs, et de moins de trois ans pour les patients déjà porteurs de lentilles de contact oculaire souples. Glaucome, hypertension intraoculaire isolée, cataracte, tumeurs oculaires et palpébrales, diabète, maladies auto-immunes, hypertension artérielle mal contrôlée, syndrome d’immunodéficience acquise…

Elle prévoit également une longue liste de contre-indications liées à des troubles de réfractions associés à une pathologie ophtalmologique, une pathologie générale ou à la prise de médicaments au long cours pouvant entraîner des complications oculaires, tels que les corticoïdes, les antipaludéens de synthèse et les traitements par chimiothérapie.


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