Selon les résultats d’une enquête publiée mi-juillet par la FFMKR, 68 % des kinésithérapeutes libéraux n’auraient pas de disponibilités pour une prise en charge, urgente ou non.

Pire encore, un professionnel du secteur refuse en moyenne 8,5 clients chaque semaine. Au-delà du constat, le syndicat formule six propositions pour « anticiper l’augmentation de la demande de soins » et « mieux gérer et hiérarchiser les files de patients ». En voici la liste : travailler avec l’assurance maladie sur les « curseurs » qui définissent l’offre de soins ; redéfinir et affiner les zones qualifiées de sous-dotées et de très sous-dotées ; inciter et favoriser l’accueil des étudiants pour effectuer leurs stages et études dans les zones identifiées comme étant les plus fragiles ; supprimer la prescription quantitative et laisser le kinésithérapeute déterminer le nombre de séances adapté aux besoins de soins du patient ; autoriser l’accès direct au kinésithérapeute pour lui permettre de hiérarchiser plus facilement la priorité des prises en charge ; permettre au kinésithérapeute de prescrire de l’activité physique adaptée.

NB : 7 077 kinésithérapeutes libéraux ont répondu à un questionnaire en ligne entre le 22 avril et le 16 mai derniers. Ce panel représente environ 10 % des effectifs.