Un décret publié fin juillet détermine les conditions dans lesquelles les infirmiers pourront déléguer certains « soins courants de la vie quotidienne » à des aides-soignants, des auxiliaires de puériculture ou des accompagnants éducatifs et sociaux… dans la limite de leurs compétences.

Le texte définit notamment la notion en tant que telle, soit les « soins liés à un état de santé stabilisé ou à une pathologie chronique stabilisée et qui pourraient être réalisés par la personne elle-même si elle était autonome ou par un aidant ».

Il précise également la liste des actes concernés par cette délégation de tâches :

  • le changement de support et de poche de colostomie cicatrisée ;
  • la pose et le changement de masque respiratoire en situation chronique, hormis tout dispositif d’insufflation ou d’exsufflation ;
  • la surveillance du rythme et fréquence respiratoires ou du taux de saturation en oxygène ;
  • la surveillance du poids par l’indice de masse corporelle calculé à l’aide d’un outil paramétré ;
  • la surveillance des mensurations ;
  • la mesure du périmètre crânien ;
  • le lavage et l’irrigation oculaires ;
  • la lecture de l’intradermo-réaction pour le test tuberculinique ;
  • la mesure de la glycémie par captation capillaire brève ou lecture transdermique ;
  • le recueil du taux de bilirubine par lecture instantanée transcutanée ;
  • le recueil aseptique d’urines lors de situations d’urgence, à l’exclusion du recueil par sonde urinaire.