Le 20 novembre dernier, les infirmiers étaient au rendez-vous de la mobilisation nationale initiée par seize organisations de la profession (#infirmièresoubliées).

Contrairement aux gilets jaunes, ce n’est pas la hausse des prix du carburant qui a provoqué la colère des organisations syndicales, mais la déception née de la présentation du plan « Ma santé 2022 », un catalogue de mesures décidées autour des médecins. La ministre Agnès Buzyn s’est défendue au contraire de vouloir transformer le système via notamment l’accès aux études universitaires.

Particulièrement mobilisés, les libéraux ont, quant à eux, repris leurs négociations avec l’Assurance maladie. Les syndicats avaient claqué la porte au début de l’été estimant que les propositions n’allaient pas assez loin, notamment sur le bilan de soins infirmiers. Le problème des indemnités kilométriques n’échappera pas à la discussion.