Les infirmiers en pratique avancée ne trouvent pas leur place dans le système de santé… et les réticences du corps médical n’expliquent pas tout.

Largement dénoncées par leurs instances représentatives, les conditions « restrictives » de leur exercice professionnel ralentissent leur intégration dans les parcours de soins. L’inertie administrative aussi. Malgré les ouvertures législatives, certains décrets d’application se font toujours attendre, dont ceux sur l’accès direct et la primo-prescription.

Les récentes déclarations de Frédéric Valletoux pourraient néanmoins leur redonner espoir avec la publication annoncée des textes manquants « avant cet été ». Des « avancées concrètes » ont par ailleurs été promises sur un autre chantier majeur pour toute la profession : la clarification et le renforcement des compétences infirmières. Les possibilités de « créer une consultation en soins infirmiers » et de leur « ouvrir un droit à certaines prescriptions » pour « favoriser un plus grand accès aux soins dans les territoires » ont été expressément citées par le ministre délégué chargé de la Santé et de la Prévention. Le contenu du statut d’infirmier référent devrait également être « bientôt précisé ».


Photo : Philippe Chagnon / Cocktail Santé