La ministre de la Santé a fixé le cadre des négociations sur le déploiement d’assistants médicaux et le développement du travail en équipe. Le début des négociations doit s’ouvrir le 22 janvier : les professionnels de santé libéraux et l’Assurance maladie ont jusqu’à fin avril pour aboutir.

Au menu : la définition des différentes missions « administratives et soignantes » qui seront confiées aux assistants-médicaux.  « Ces missions, pour partie de dimension soignante, relèveront des compétences réservées à un niveau minimum de qualification d’aide-soignant », précise Agnès Buzyn.

Pour bénéficier du financement d’assistants médicaux par l’Assurance maladie, certaines conditions doivent être respectées parmi lesquelles l’exercice en cabinet de groupe ou l’augmentation du nombre de patients reçus en consultation. L’aide financière sera dégressive, « cette dégressivité ayant vocation à être compensée par l’accroissement de la file active des médecins ».

Les négociations porteront aussi sur le niveau de rémunération des assistants médicaux qui doit être « approprié aux missions assurées et garantissant l’attractivité de la fonction ». L’objectif est de créer environ 4 000 assistants médicaux d’ici à 2022.