En marge de la journée internationale des droits des femmes, qui s’est tenue le 8 mars dernier, l’Ordre national des infirmiers souligne les nombreuses inégalités de traitement dont la corporation est victime, y compris en son sein.

L’instance dénonce notamment les écarts de salaire observés pour une qualification identique*. Elle pointe également les difficultés d’accès aux postes à responsabilité et aux rôles décisionnels**. A plus large échelle, l’ONI plaide pour une juste reconnaissance des compétences sanitaires, indépendamment de la condition ou du genre de la personne. Fortement féminisée, la profession n’est pas rémunérée à la hauteur de sa contribution et de son implication auprès des patients, plus particulièrement encore depuis le début de la crise sanitaire.

(*) Selon les dernières données publiées par la Dares, l’écart moyen de rémunération entre les infirmiers et les infirmières est estimé à 7 %.

(**) Selon l’OMS, les femmes représentent 70 % des effectifs dans le secteur de la santé, mais elles n’occupent que 25 % des fonctions de direction.