Le colloque TIC Santé se tiendra les 6 et 7 février 2019 sur le thème « Le numérique en santé : quelle valeur ajoutée ? »

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Le Groupement Hospitalier Nord-Dauphiné Bourgoin-Jailleu recrute un cadre de santé chargé d’enseignement à temps plein ou partiel.

Fiche métier 05X10 du répertoire des métiers de la santé et de l’autonomie.

Depuis plusieurs années, nous constatons que les conditions de travail des soignants se dégradent.

De nombreuses études (Conditions de travail 2013, SUMER 2010) le démontrent, l’actualité du début d’année 2018 en est aussi une preuve au regard des grèves des personnels des EPHAD, des médecins et équipes urgentistes qui dénoncent leurs conditions de travail pouvant être dangereuses pour les patients mais aussi pour les soignants.

Le monde de la santé comme celui de la formation en santé est en pleine mutation. Les réformes arrivent par vague, voire parfois comme des déferlantes avec ses lots d’injonctions paradoxales et un leitmotiv « faire des économies ».

Garder le cap est parfois difficile et ce à tous les niveaux. Les établissements de santé et les instituts de formation essayent d’affronter cette évolution non sans répercussion sur les pratiques quotidiennes des soignants et des non soignants. On note une intensification du travail, des incompréhensions devant la complexification des process, une perte de sens du travail, de la violence… qui se traduit par « une usure » des professionnels, de l’absentéisme, des abandons de formation et une baisse d’attractivité pour les métiers de la santé.

La fonction publique hospitalière vit depuis plusieurs années de grandes mutations entrainant un changement culturel peu accompagné qui favorise l’émergence des Risques Psycho-sociaux (RPS). Même si les acteurs sont conscients de l’existence des RPS, les établissements de santé ont encore des difficultés à les appréhender et à les prévenir.

Le Diplôme Universitaire de conseiller en prévention des risques psychosociaux à l’université de Cergy-Pontoise.

Cette formation vise à acquérir les méthodologies, les outils, les techniques permettant de mieux comprendre et appréhender les risques psychosociaux pour faire face aux situations humainement délicates. Elle s’adresse à toutes personnes concernées par la gestion de la prévention des risques, du management de la qualité de vie et de la santé au travail.

Elle comporte les axes suivants axes:

  • Identifier et comprendre les RPS

  • Approcher le cadre légal des RPS

  • Organiser et conduire une mission de prévention RPS

  • Intervenir en qualité de conseiller en prévention des RPS

  • Cycle de conférences et stage de 20 jours

Cette formation donne les ressources aux professionnels pour agir de l’intérieur pour faire évoluer les représentations et les pratiques professionnelles dans une dynamique pluriprofessionnelle.

Pour conclure, comme le souligne Yves Clot  il faut « soigner le travail » et « passer de la gestion des ressources humaines à la gestion humaine des ressources ».

Voir la présentation de cette formation

Gaetane FAY HENRY, Directrice des Instituts de Compiègne Noyon

La commission dite « Le Bouler » aborde l’universitarisation des formations paramédicales en mobilisant les acteurs des différentes filières sur de multiples sujets :

  • la mise en place des formations d’infirmier(ère)s en pratique avancée,

  • l’admission en IFSI et dans les filières de réadaptation,

  • les enseignants-chercheurs paramédicaux,

  • l’inscription à l’Université / CVEC,

  • la présentation de quelques expériences d’intégration universitaire,

Il est venu se greffer un groupe de travail relatif à la mise en œuvre de la suppression du numérus clausus et de la PACES piloté par le Pr. Jean-Paul Saint-Andre, le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation et le Ministère des solidarités et de la Santé. Les filières concernées sont celles de la PACES, maïeutique, médecine, masso-kinésithérapie, odontologie et pharmacie.

Il s’agit donc de répondre principalement à diversifier les cursus conduisant à l’entrée dans les filières de la PACES, de diversifier les modalités de sélection, d’assurer la réussite et poursuite d’études du plus grand nombre en maintenant l’excellence des formations professionnalisantes des métiers de la santé.

Le groupe de travail s’orienterait vers une licence santé à partir de laquelle les étudiants intégreraient une filière de formation professionnalisante ; la maquette actuelle de la masso-kinésithérapie s’adapte parfaitement à ce modèle qui consisterait à rentrer en 2ème de formation en masso-kinésithérapie après une L1 santé. (Sélection et référentiel de formation – textes de 2015).

Qu’il s’agisse de la commission « Le Bouler »  ou du groupe de travail du « Pr. Jean-Paul Saint-Andre », les acteurs des différentes structures associatives et/ou syndicales sont à la manœuvre et l’ANdEP y occupe toute sa place.

Par Jean-Marie Louchet, Directeur IFM3R Saint Sébastien sur Loire, Vice Président de l’ANdEP

 

«  Ma santé 2022 » annonce des changements dans le système de santé de demain qui vont impacter la formation des professionnels de santé et modifier, un peu plus, le rôle des formateurs auprès des étudiants et des élèves.

Un chantier important va être mis en œuvre pour ouvrir d’ici 2022, un espace numérique de santé individuel et personnalisable pour chaque usager. Ce dernier aura accès à ses données et un ensemble de services lui seront offert tout au long de sa vie.

Nous allons assister à une accélération du virage numérique santé, repositionnant l’usager comme premier bénéficiaire et comme le véritable acteur de sa santé.

Ainsi, plus que jamais, il nous faut préparer les professionnels de santé à ces évolutions dans la prise en charge des patients et les familiariser avec des outils numériques permettant la communication entre acteurs.

Le constat est unanime : les acteurs du système de santé doivent aboutir à une meilleure coordination dans la prise en charge. Si certains professionnels y voient l’opportunité de redéfinir leur rôle, d’autres se préoccupent au contraire de défendre leur pré carré.

A l’occasion du lancement de la campagne de vaccination contre la grippe, la ministre de la Santé Agnès Buzyn s’est déclarée « plutôt favorable » à une extension de la vaccination contre la grippe par des pharmaciens, expérimentée dans quatre régions :

« J’attends le bilan et je verrai avec les pharmaciens et également les médecins et les infirmières qui sont également impactés ».

De son côté, l’Ordre national des infirmiers a réclamé :

« L’élargissement de la vaccination antigrippale à tous les adultes ainsi que l’élargissement à d’autres vaccins ». « Pourquoi brider artificiellement notre profession, parfaitement formée pour exercer cet acte de soin? »

s’est interrogé Patrick Chamboredon, le président de l’Ordre des infirmiers.

Dans son rapport annuel sur la Sécurité sociale, la Cour des comptes a, quant à elle, trouvé un moyen de lutter contre la pénurie des ophtalmologues : elle propose d’autoriser les opticiens spécifiquement formés à « prescrire des équipements d’optique en première intention ». Concernant les orthoptistes, les Sages estiment qu’ils pourraient être admis à effectuer des bilans visuels et des consultations simples de premier recours dans leur propre cabinet, sans être salariés d’ophtalmologues, et prescrire à ce titre des équipements optiques.

Les pharmaciens vont-ils eux aussi avoir le droit de prescrire ? Philippe Gaertner, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France a salué le projet d’expérimentation d’une prescription pharmaceutique protocolisée (dans des pathologies comme la cystite, la conjonctivite ou l’eczéma) contenu dans un amendement au projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS). La proposition, qui a fait grincer des dents parmi les syndicats de médecins a été finalement rejetée par l’Assemblée. Mais l’idée va sans doute faire son chemin.

Outre les futurs assistants médicaux, entité encore assez vague mais qui viendra s’ajouter au mille-feuille des métiers de la santé, les infirmiers en pratique avancée (IPA) vont devoir s’imposer avec leurs nouvelles compétences. Avec des fonctions transversales, les IPA ne sont en concurrence ni avec les IDE, ni avec les médecins.

Pour éviter tout conflit de territoire et de responsabilités, un protocole d’organisation, très balisé a d’ailleurs été retenu, à la demande de la profession médicale.

Confusion ou adaptation des métiers ? Face au vieillissement de la population et à la désertification médicale, il est en tout cas probable que ces évolutions n’en soient qu’à leurs prémices. L’essentiel reste de pouvoir compter sur des interlocuteurs bien formés et reconnus.

 

L’espérance de vie devrait s’accroître de 4,4 ans d’ici à 2040 et atteindre 74,3 ans pour les hommes et 79,7 ans pour les femmes selon une étude publiée dans la revue médicale du Lancet.

Avec l’Espagne (1er), le Japon (2e), Singapour (3e) et la Suisse (4e) auront une espérance de vie supérieure à 85 ans pour les deux sexes.

La France conserverait sa 8e place avec un gain de deux ans (84,3 en 2040). Dans 59 pays, dont la Chine, elle devrait dépasser les 80 ans.

Au dernier rang, certains pays d’Afrique, avec une durée de vie inférieure à 65 ans en 2040.

Les Etats-Unis pourraient enregistrer la plus forte baisse parmi les pays riches en passant du 43e au 64e rang.

Dans le monde, les maladies non transmissibles et accidents gagnent du terrain (cardiopathies ischémiques, AVC, bronchique chronique grave/BPCO, maladies rénales chroniques, Alzheimer, diabètes, accidents de la route et cancer du poumon).

Il est « primordial » que les professionnels de santé se fassent vacciner, estiment les sept ordres des professions de santé qui ont signé une charte de promotion de la vaccination (dont celui des infirmiers et des masseurs-kinésithérapeutes).

En moyenne, seul un quart des professionnels de santé se fait vacciner contre la grippe.

La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a insisté sur la nécessité d’augmenter le taux de couverture vaccinale des professionnels de santé, sans pour autant envisager de rendre leur vaccination obligatoire.

Si le vaccin ne fait pas tout, on estime que la vaccination permet d’éviter 2 000 décès chaque année.

Lire la charte de promotion de la vaccination