Voici le  communiqué  co-signé par L’Andep , Oni, Afds, Anfiide, Collége Infirmier Français, Académie des Sciences Infimieres, Cefiec, Cni, Fnesi, Snies

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Elaborée en concertation avec ses partenaires associatifs, la FHF va diffuser dans ses établissements une charte de 9 engagements destinés à améliorer durablement la qualité de vie aux travail  « QVT » des stagiaires paramédicaux.
Dans son communiqué, Frédéric Valletoux précise quel la FHF « entend contribuer activement au déploiement des compétences des professionnels paramédicaux ».

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Les points abordés par cette charte :

  1. L’accueil du stagiaire ;
  2. L’intégration du stagiaire ;
  3. Les conditions de travail, de santé au travail et de sécurité pour le stagiaire ;
  4. La formation reçue pendant le stage ;
  5. La gestion du temps de stage ;
  6. L’implication du stagiaire ;
  7. Les conditions pour l’évaluation ;
  8. La participation à la vie institutionnelle ;
  9. L’application de la charte.

 

Source: FHF. 

Décret n° 2018-226 du 30 mars 2018 modifiant certaines dispositions relatives à la nouvelle bonification indiciaire de certains personnels de la fonction publique hospitalière.

  • Publics concernés : fonctionnaires relevant des corps des directeurs des soins de la fonction publique hospitalière régis par les décrets n° 2002-550 du 19 avril 2002 et n° 2014-8 du 7 janvier 2014.
  • Objet : majoration de la nouvelle bonification indiciaire.
  • Entrée en vigueur : le décret entre en vigueur le 1er avril 2018 .
  • Notice : le décret porte la nouvelle bonification indiciaire à 40 points majorés pour les
    directeurs des soins qui bénéficiaient jusqu’alors de 30 points majorés.

 

Lire le décret n°2018-226 dans son intégralité

 

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Sur la base du constat de difficultés importantes, émanant à la fois d’enquêtes des associations étudiantes, et de la littérature internationale, Agnès Buzyn et Frédérique Vidal, ont confié une mission au Dr Donata Marra, qui depuis 2016 préside et anime le BIPE (Bureau Interface Professeurs Étudiants) de l’Université Paris 6. Le BIPE est une structure qui accompagne les étudiants pendant leurs études de médecine et, si besoin, les évalue et les oriente vers des structures d’aides qui contribuent à l’épanouissement de ces futurs soignants dans leurs études.
L’analyse et les propositions du rapport du Dr Marra ont permis d’élaborer 15 engagements.

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Agnès Buzyn et Frédérique Vidal ont chargé le Professeur Antoine Tesnière, Stéphanie Rist, députée du Loiret et Isabelle Riom, interne en médecine générale de mener les consultations sur la formation des professionnels de santé. Des premières orientations seront rendues en mai.

Ces trois responsables devront construire une feuille de route opérationnelle favorisant une plus grande homogénéité des formations, une meilleure coopération entre les différents métiers de la santé, des conditions d’études favorables à l’épanouissement des étudiants… Les étudiants en santé seront par ailleurs également associés à cette réflexion.  Le chantier sera étroitement lié avec celui de la transformation du travail et des métiers dans le secteur public hospitalier.  Il constitue, en effet, l’un des cinq piliers de la Stratégie de transformation du système de santé annoncée par le Premier Ministre au centre hospitalier d’Eaubonne-Montmorency le 13 février dernier.

La variété des sujets qui animent les directeurs d’Instituts de Formation et les coordinateurs pédagogiques s’est traduite dans la richesse des échanges de cette journée des adhérents du 23 mars. Elle fut trop courte pour traiter en profondeur tous les dossiers.

Petite liste à la Prévert : gouvernance des instituts, partenariats universitaires, admission dans les IFSI, évolution des métiers de formateur et de directeur, financement des instituts, service sanitaire, réingénieries en cours et celles à venir…(un jour), évolutions des métiers .. . Ajoutons à cela la gestion quotidienne des instituts qui nécessite d’ échanger sur nos différentes pratiques.

Les suites qui vont être données au bilan intermédiaire de la mission « Le Bouler », notamment la question de l’admission en institut a également animé nos débats. Le timing inquiète . Alors que depuis dix ans l’universitarisation occupe les esprits et avance à petits pas, nous avons aujourd’hui la sensation que tout se construit en « accéléré ». La sollicitation des acteurs du monde associatif est importante et même si nous ne regrettons pas cette invitation à participer à la formation des professionnels de demain (bien au contraire nous en sommes demandeurs), elle nous demande beaucoup de disponibilités…qui plus est dans un contexte de grèves des trains.

Mais les difficultés n’entachent en rien le dynamisme et le professionnalisme des directeurs. A travers leur participation à cette belle journée, les adhérents de l’ANdEP ont montré leur engagement et leur soutien pour les démarches de l’association.

De bon augure pour nos prochaines journées d’études qui se dérouleront les 4 et 5 décembre à la FIAP, rue Cabanis, Paris.

Le 15 mars 2018, le président du Haut Conseil de la Santé publique, Stéphane Le Bouler, remettait à Agnès Buzyn et Frédérique Vidal son rapport « bilan intermédiaire de la concertation et propositions d’orientation ». Depuis, les deux ministres ont mis en branle le processus d’universitarisation, pour une généralisation en 2019.

 

Cela faisait dix ans que le projet avançait doucement, la démarche visant à intégrer les formations paramédicales aux UFRs est de nouveau en cours. Un comité de suivi du processus vient d’être mis en place par la ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn et la ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, Frédérique Vidal.

Cette révolution du monde médical répond à plusieurs objectifs:

  • L’interprofessionnalité, qui doit permettre aux étudiants en santé d’apprendre à travailler ensemble dès les premières années d’étude.
  • Le développement de la recherche paramédicale avec, à terme, la création de «docteurs en science paramédicale», sur le modèle canadien.
  • L’ancrage territorial à l’heure de la désertification médicale et de l’inégalité face à l’accès aux soins.

L’universitarisation est une démarche complexe. Nombreuses sont les parties prenantes et les étapes à suivre, pour un processus qui doit se faire «à petits pas», selon les mots des ministres.

D’après le rapport Le Bouler, cinq chantiers connaissent un caractère prioritaire:

  • La simplification des modalités d’admission
  • Le recrutement d’enseignants-chercheurs
  • L’établissement des relations entre les instituts de formation et les universités
  • La mise en œuvre des formations aux nouveaux métiers
  • La réflexion sur des formations communes à plusieurs filières

Des recommandations qui font écho aux récentes évolutions des formations paramédicales, telles que la pratique avancée des infirmiers (qui doit s’ouvrir à la rentrée 2018) et la création du service sanitaire.

Quelle mise en application ?

Si le rapprochement entre universités et formations aux métiers de santé semble entériné, un certain nombre de points clefs restent à définir. Parmi les questions les plus fréquemment soulevées, celle du concours infirmier doit trouver éclaircissement. Les acteurs du secteur paramédical restent attachés à une épreuve d’admission mais cette réforme pourrait marquer la fin du concours infirmier, qui serait remplacé – si sont suivies les recommandations de Stéphane Le Bouler – par un oral «de motivation».

La méthode d’admission doit par conséquent constituer un des premiers éléments de réflexion pour le groupe de travail. Pour les partisans de ce changement, cela présenterait deux avantages : l’uniformisation (et donc la simplification) des modalités d’admission (aujourd’hui laissées à la discrétion des IFSI) et une plus grande visibilité pour les lycéens souhaitant se diriger vers ces filières pour leurs études supérieures. Les formations paramédicales seraient en effet intégrées à Parcoursup.

Outre les modalités d’admission, un autre sujet d’inquiétude – moins éclairé par le rapport – parcourt les rangs des acteurs du secteur paramédical. Il s’agit de la question des doublons : en intégrant les instituts de formation aux universités, il est vraisemblable qu’un certain nombre de postes, notamment parmi les directeurs et les enseignants, sera doublé. Cet état de fait pourrait-il ouvrir la voie à des suppressions de postes ?  Les députés Jean-Carles Grelier et Annie Chapelier, chargés du groupe d’étude de l’Assemblée nationale sur les professions paramédicales, doivent se pencher sur cette question.

Plusieurs étapes doivent encore marquer ce processus d’universitarisation. Des questions sont encore en suspends et la concertation entre les acteurs du secteur paramédical et les ministères de la Santé et de l’Enseignement supérieur doit apporter des éclaircissements. Le calendrier est toutefois d’ores et déjà fixé avec une application complète de la réforme au plus tard en 2019.

Le Haut Comité des Professions paramédicales (HCPP) s’est réuni le 27 mars en présence des partenaires sociaux.

L’objectif : parvenir à un consensus autour du décret sur le service sanitaire. Les syndicats avaient émis un avis négatif lors de la première concertation en décembre 2017.  Cette fois-ci, le résultat des votes était positif.

Par ailleurs, trois nouveaux arrêtés doivent être prononcés:

  • Une convention type, établie sur la base de la préparation des actes du service sanitaire.
  • L’attribution de crédits européens, pour inscrire de manière claire le service sanitaire dans les formations aux métiers de santé. L
  • Les objectifs pédagogiques du service sanitaire, c’est-à-dire les compétences à acquérir, l’organisation et les modalités de mise en œuvre et de suivi.

Pour le ministère des Solidarités et de la Santé, l’objectif est clair : mettre en place le service sanitaire dès 2018.

La rencontre entre la présidente de l’ANdEP et les deux co-présidents du groupe d’études sur les professions paramédicales, les députés Annie Chapelier et Jean-Carles Grelier, s’est tenue mercredi 28 mars à l’Assemblée nationale.

Les deux élus se sont tous les deux montrés favorables au processus d’universitarisation – et au calendrier qui l’accompagne. Si leurs analyses convergeaient, M. Grelier a toutefois expliqué que, selon lui, la structure universitaire la plus adaptée était l’IUT. Les Instituts universitaires de technologie pourraient en effet devenir le point de chute des IFSI, une fois la démarche d’universitarisation complétée. D’autres rencontres sont prévues, démontrant l’intérêt des idées portées par l’ANdEP.