Parallèlement aux négociations sur le déploiement des assistants, les discussions se sont également ouvertes sur la constitution des Communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS) entre la Cnam et les libéraux.
Si aujourd’hui on en dénombre environ 200, le gouvernement veut les voir grimper à plus de 1000 d’ici 2022. Ces réseaux locaux de santé devront garantir l’accès facilité à un médecin traitant, l’accès à des plages de soins non programmés, l’organisation d’un parcours pluriprofessionnel et la prévention.
L’Assurance maladie envisage de calculer les aides financières en fonction du nombre de professionnels de santé et du nombre d’habitants couverts mais aussi « au regard de l’atteinte d’objectifs en lien avec les missions réalisées ». Sans accord d’ici fin avril, l’exécutif se réserve le droit de légiférer par ordonnances.
Par ailleurs, Agnès Buzyn doit présenter son projet de loi sur la transformation du système de santé lors du Conseil des ministres ce mercredi. Outre la réforme des études de santé, le texte traitera notamment des actes de « télésoin » pour les infirmiers et autres professions paramédicales.