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L’ARS Auvergne-Rhône-Alpes et la CPAM du Puy-de-Dôme viennent d’officialiser la signature du contrat de financement de la CPTS Haute-Combraille et Volcans qui abritera 120 professionnels de santé, dont 72 paramédicaux (43 infirmiers, 4 sages-femmes, 18 masseurs-kinésithérapeutes, 4 podologues, 2 orthophonistes, 1 orthoptiste).

Ils interagiront étroitement avec les structures médico-sociales et les établissements sanitaires du secteur. Implantée à Pontaumur, cette structure devra notamment faciliter l’accès à un médecin traitant, améliorer la prise en charge des soins non programmés, organiser le parcours pluriprofessionnel, développer des actions territoriales de prévention, développer la qualité et la pertinence des soins ou encore accompagner les professionnels de santé. Elle couvrira un bassin de 18 750 habitants, répartis sur 38 communes.

Si les objectifs sont remplis, le financement de l’assurance maladie pourrait atteindre un montant total de 220 000 euros. Au-delà des missions assignées, cette somme servira également à recruter du personnel (coordinateur de parcours, secrétaire…) et à déployer des outils informatiques communs (agenda partagé, messagerie sécurisée, réseau social des professionnels de santé…).
De son côté, l’ARS Auvergne-Rhône-Alpes aura versé 15 000 euros pour la rédaction du projet de santé.


Crédit photo : ARS Auvergne-Rhône-Alpes

Le 24 septembre dernier, l’ARS Auvergne-Rhône-Alpes, la caisse primaire d’assurance maladie du Rhône et la CPTS de Vénissieux ont signé le tout premier contrat de financement d’une communauté professionnelle territoriale de santé.

La structure réunira 154 professionnels de santé libéraux, dont cinquante-deux infirmiers, seize masseurs-kinésithérapeutes, deux podologues, quatre orthophonistes et deux laboratoires d’analyses médicales. Elle collaborera également avec trois EHPAD, un service de soins infirmiers à domicile, des résidences autonomie, des services d’aide à domicile et des établissements hospitaliers de proximité.

La CPTS de Vénissieux percevra 210 000 euros par an de l’assurance maladie pour recruter des profils spécifiques (coordination, secrétariat, référent-parcours, interlocuteur social unique…), mais aussi pour mettre en place un agenda partagé en ligne, une messagerie sécurisée, un réseau social pour les professionnels de santé et un outil de coordination des parcours.

Elle bénéficiera par ailleurs d’un apport de 15 000 euros versés par l’ARS, en guise d’aide à l’écriture du projet de santé.

Parallèlement aux négociations sur le déploiement des assistants, les discussions se sont également ouvertes sur la constitution des Communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS) entre la Cnam et les libéraux.

Si aujourd’hui on en dénombre environ 200, le gouvernement veut les voir grimper à plus de 1000 d’ici 2022. Ces réseaux locaux de santé devront garantir l’accès facilité à un médecin traitant, l’accès à des plages de soins non programmés, l’organisation d’un parcours pluriprofessionnel et la prévention.

L’Assurance maladie envisage de calculer les aides financières en fonction du nombre de professionnels de santé et du nombre d’habitants couverts mais aussi « au regard de l’atteinte d’objectifs en lien avec les missions réalisées ». Sans accord d’ici fin avril, l’exécutif se réserve le droit de légiférer par ordonnances.

Par ailleurs, Agnès Buzyn doit présenter son projet de loi sur la transformation du système de santé lors du Conseil des ministres ce mercredi. Outre la réforme des études de santé, le texte traitera notamment des actes de « télésoin » pour les infirmiers et autres professions paramédicales.