L’agilité n’est plus une simple qualité. C’est désormais une compétence indispensable pour tout bon directeur d’institut de formation, dont la capacité d’innovation a été mise à rude épreuve par la crise sanitaire. La problématique dépasse naturellement le contexte pandémique. Dans un environnement de plus en plus contraignant et exigeant, l’adaptabilité devient un gage de durabilité, voire de survie.

Profonds, les impacts de la Covid-19 seront durables. Nous devrons tirer toutes les leçons de cette période troublée, individuellement et collectivement. Il nous faudra interroger nos pratiques. Il nous faudra surtout nous réinventer pour exister dans le « monde d’après ». Les codes de l’apprentissage vont changer. Les grandes lignes managériales aussi. Les modes d’organisation plus encore.

La résilience dont nous avons su faire preuve ces derniers mois est un signal encourageant. Sans pour autant improviser, il nous appartiendra d’innover, dans la limite du cadre réglementaire fixé. Dans un souci de pertinence et d’efficacité, il devra fatalement être assoupli. A tout le moins, l’interprétation des textes devra être moins rigide. Le principe de précaution devra se substituer au principe de responsabilité.

Se réinventer ensemble : tel pourrait être le slogan de l’ANdEP dans les mois à venir. Je soumets à votre réflexion ces schémas prospectifs, inspirés par Jean-Claude Grosjean, coach d’organisation. Une chose est sûre, demain se construit aujourd’hui !