Quelques jours avant de tirer sa révérence, l’ancienne ministre des Solidarités et de la Santé était en visite officielle à l’IFAS* de Nanterre. La nouvelle candidate à la mairie de Paris profitait de l’occasion pour annoncer une série de mesures co-construites avec des aides-soignants, des représentants de la formation, des organisations syndicales et des employeurs.

Compétences, formation, qualité de vie au travail : Agnès Buzyn entend renforcer l’attractivité en berne d’un métier hautement stratégique. Parmi les principales dispositions présentées le 13 février dernier, citons notamment la suppression définitive du concours d’aide-soignant, qui sera remplacé par un système d’examen de dossier et d’entretien oral valorisant davantage les qualités attendues, à commencer par les qualités relationnelles. « Cette mesure s’appliquera dès le mois de septembre, avec un mécanisme transitoire pour ne pas pénaliser celles et ceux qui préparent actuellement le concours », précisait-elle. Autres annonces fortes : l’allongement et le recalibrage de la formation initiale pour mieux coller à la réalité de l’exercice ; la création d’une nouvelle formation collective certifiante, axée sur les besoins des personnes âgées ; la création d’un fonds national de prévention doté de 40 millions d’euros pour améliorer la gestion de la sinistralité.

(*) Institut de formation des aides-soignants – IFAS.