• 5 avril : bureau ANdEP
  • 9 avril : comité national du service sanitaire (ministère de la santé) (Présidente)
  • 10 avril : groupe de travail national « accompagnement des aides-soignants » DGOS (Présidente et Jean Luc HERCE)
  • 17 avril : comité de préfiguration du Comité national d’appui pour le bien être des étudiants en santé (MESRI) (Présidente)
    Groupe de travail inter associatif : réingénierie AS (Jean Luc HERCE)
    Groupe de travail sur QVT et préservation des collectifs de travail : réunion N° 2 (Gaetane HENRY)
  • 24 avril : QVT et nouvelles technologies : réunion n°1 (Catherine FOURMENT)
  • 27 avril : intervention au séminaire de la FAGE sur l’universitarisation (Présidente)
  • 2 mai : Réunion Observatoire National des Professions de Santé (ONDPS) au ministère de la santé (Présidente)
    Réunion newsletter de mai (Présidente)
  • 3 mai : réunion Parcoursup au MESRI (Présidente)

Cet observatoire, mis en place le 2 juillet 2018 par A BUZYN, est un des trois piliers de la Stratégie Nationale d’amélioration de la QVT avec la mission nationale QVT et la médiation nationale.

L’Observatoire National QVT, composé de 12 experts reconnus et présidé par le Pr Colombat, chef du pôle de cancérologie urologie du CHRU de Tours, a pour missions de:

  1. Contribuer au développement des connaissances par le recueil de données quantitatives et qualitatives.
  2. Produire des connaissances, élaborer des avis, des préconisations opérationnelles.
  3. Organiser le dialogue entre les professionnels de santé lors d’un colloque.

Pour réaliser ces missions, quatre groupes de travail pluri-professionnels et pluridisciplinaires, ont été définis pour travailler sur les thématiques suivantes:

  1. Restructuration et QVT
  2. Nouvelles technologies et QVT
  3. QVT et préservation des collectifs de travail
  4. QVT et qualité de soins/ qualité des accompagnants.

Une feuille de route est déterminée pour chaque groupe, pour analyser la thématique retenue et essayer de proposer des avis ou des propositions concrètes pour soutenir les professionnels du secteur sanitaire et médico-social, quelque soit leur statut ou leur mode d’exercice, y compris les étudiants, à améliorer leur pratique en terme de QVT. Ce livrable, après validation par les experts de l’observatoire, contribuera au contenu du prochain colloque national arrêté au 29 novembre 2019.

l’ANdEP participe à cette démarche collective en étant présent à deux groupes de travail, celui sur les nouvelles technologies et celui sur la préservation des collectifs de travail : Thématiques d’actualité au regard de l’évolution de notre système de santé et des formations afin de permettre d’anticiper, de soutenir les besoins de professionnels de Santé. Cette contribution démontre notre volonté à prendre soin de ceux qui soignent ou soigneront, objectif de l’axe III de la stratégie Nationale de Santé 2018/2022.

Gaëtane FAY HENRY

L’universitarisation des formations paramédicales poursuit son chemin. Les Instituts de formation en soins infirmiers (IFSI) et les Instituts de Formation des Manipulateurs en Electroradiologie Médicale (IFMEM) travaillent actuellement à la sélection de leurs futurs étudiants et sont confrontés à la nouvelle plateforme « ParcourSup ».

Des départements universitaires en sciences infirmières sont en cours de réflexion, voire de construction. D’autres formations comme celles des kinésithérapeutes ou des sages-femmes ont , pour certaines d’entre elles, évolué vers des projets d’intégration universitaire organique. Ces évolutions n’amoindrissent pas l’aspect professionnalisant de la formation des étudiants paramédicaux dès lors que les équipes pédagogiques s’y impliquent.

En revanche, les étudiants paramédicaux qui revendiquent l’accès à l’université depuis de nombreuses années, font le triste constat de ne pas disposer à ce jour des mêmes droits que les autres étudiants en santé. Pourtant, nombre d’étudiants bénéficient maintenant de la carte d’étudiant universitaire et tous doivent verser la cotisation de vie étudiante et de campus (CVEC).

Une nouvelle rentrée approche, et nous sommes encore nombreux, en tant que directeurs, à nous demander ce que nous pourrons répondre aux étudiants qui nous interrogerons sur les services qu’apportent cette contribution: cette question est particulièrement cruciale pour les Instituts décentralisés.

L’ANdEP va prochainement solliciter ses adhérents pour recueillir des informations à ce sujet afin de présenter un dossier au Centre national des œuvres universitaires et scolaires (CNOUS).

Nous comptons sur votre participation !

Les incitations proposées aux médecins généralistes qui s’installent en zone fragile, ont été profondément revues, le zonage utilisé pour attribuer ces aides a été redéfini. Il prend en compte le niveau d’activité des médecins et non plus seulement l’indicateur de densité médicale.

Selon les chiffres de l’IRDES (novembre 2018) :

Près de 3 200 étudiants en médecine ou en dentaire ont bénéficié du contrat d’engagement de service public (CESP). L’évolution des maquettes de formation a permis de donner d’avantage de place à ce type de stages, notamment pendant le troisième cycle d’études médicales.

Le développement des délégations de taches avec le protocole ASALEE permet à des infirmiers de travailler en binôme avec un médecin généraliste pour suivre et accompagner des malades chroniques. Cela concerne 367 postes d’infirmiers qui travaillent avec 2800 médecins, un gain de temps, et 10 % de patient supplémentaire pour les meilleurs binômes.

Parmi les premières promotions d’infirmiers en pratique avancée, plus de 300 étudiants suivent cette année l’enseignement mis en place par 16 universités dans 8 régions. Parmi eux, 70 ont intégré directement la seconde année .

Et demain…

Une nouvelle filière de formation des infirmiers de pratique avancée sera créée, centrée sur la prise en charge en psychiatrie.

Une prime de coopération sera instaurée pour valoriser les professionnels de santé choisissant de s’engager dans des protocoles de coopération pluri- professionnels

Télé-consultation, télémédecine, télé-expertise :

Le déploiement rapide de la télémédecine qui permet à un patient une prise en charge plus rapide en

consultant un médecin à distance par video devrait s’amplifier dans les prochains mois, en faveur du suivi de certains patients par des pharmaciens ou des infirmiers pendant une télé-consultation, par exemple pour apprendre à utiliser les appareils connectés.

La télé-expertise, qui permet à un médecin de solliciter l’expertise d’un de ses confrères, est remboursé depuis février 2019 dans les zones en tension et devrait être généralisée d’ici 2020.

La ministre de la Santé Agnès Buzyn a présenté fin avril la feuille de route pour accélérer le virage numérique. Le calendrier s’étend sur trois ans.

C’est par la mobilisation des professionnels de santé autour des parcours de soins que le gouvernement entend transformer le système de santé.

« Nous devons agir pour que les systèmes d’information évoluent vers plus de sécurité et d’interopérabilité. Le patient est désormais au centre, et nous devons aider tous les usagers, les patients et ceux qui les prennent en charge, à trouver leurs repères dans les nouveaux espaces numériques », a indiqué Agnès Buzyn en présentant les 26 « actions » du plan numérique en santé. Certaines de ces actions sont déjà connues, comme le déploiement du dossier médical partagé (DMP) ou de la télémédecine.

Le dossier médical partagé (DMP) poursuit son ascension avec cinq millions de DMP, alimentés par les établissements de santé, les professionnels et les patients eux- mêmes.

Un travail sur l’ergonomie de l’application va être réalisé pour faciliter son usage par les praticiens dès cette année. L’ajout d’un carnet de vaccination et de nouveaux services sera pour 2020. Le gouvernement souhaite également une généralisation de l’utilisation de la messagerie sécurisée de santé (MSSanté), en 2019 à l’hôpital comme en ville et une extension au secteur médico-social fin 2021. La téléconsultation, l’un des volets de la télémédecine, est désormais remboursée par l’Assurance maladie. Environ 700 téléconsultations par semaine sont remboursées. Ce développement devrait s’amplifier dans les prochains mois, grâce aux dispositions conventionnelles en faveur du suivi de certains patients par des pharmaciens ou des infirmiers pendant une téléconsultation, par exemple pour apprendre à utiliser les appareils connectés.

La carte professionnelle de santé (CPS), une carte d’identité électronique mentionnant le nom, les qualifications professionnelles, la spécialité, le mode et le lieu d’exercice, sera dématérialisée.

Elle sera étendue à tous les professionnels de santé afin d’améliorer l’authentification et l’identification de l’ensemble des acteurs de santé. Les premiers tests seront réalisés de juin à décembre pour un usage réel en 2020 et une montée en charge jusqu’en 2022.

Une application carte Vitale pour smartphone sera expérimentée dès cette année, en vue d’une généralisation à partir de 2021.

Conçue pour répondre à « la demande des patients d’accéder à des droits à jour en toute circonstance et de bénéficier de démarches en ligne », cette « appli carte Vitale » sera destinée à devenir leur outil d’identification et d’authentification dans le système de santé.

La ministre de la santé veut également dématérialiser les ordonnances, en commençant par les prescriptions de médicaments, qui représentent 50% de cette masse de documents: une expérimentation débutera dès 2019, avant un début de généralisation à partir de 2020.

Les actes infirmiers et les analyses biologiques suivront le même schéma un an plus tard, puis les kinés l’année suivante. La « e-prescription » doit permettre de « sécuriser le circuit de transmission de l’ordonnance et favoriser la coordination entre les professionnels ».

« Il ne s’agit pas de se lancer dans une course effrénée à l’innovation mais de profiter des opportunités qu’offre le numérique en santé pour organiser la transformation de notre système de soins » , a expliqué Agnès Buzyn.

Un premier bilan du service sanitaire des étudiants en santé a été réalisé par l’ANdEP pour document de support lors du comité national.

60 % des adhérents ont répondu dont 5 instituts de formation de kinésithérapie et un institut d’ergothérapie. Seuls 8 Instituts ont pu réaliser le service sanitaire en pluriprofessionnalité.

La majorité des actions se sont déroulées via l’Éducation Nationale, dans les maternelles, primaires, collèges (la plus grande majorité) et les lycées. Quelques actions se sont déroulées dans les EHPAD, plus particulièrement pour les kinésithérapeutes ainsi que des entreprises, le milieu du handicap, la médecine préventive, l’université….

Les thèmes se sont inscrits dans les projets des établissements en tenant compte des exigences nationales. Le principal obstacle a été la mise en commun des alternances.

La charge de travail a été ressentie comme étant importante que ce soit pour les équipes pédagogiques, les étudiants et les encadrants sur le terrain.

Il faut noter que les actions se sont réalisées sur un temps disparate : de 1 heure à 24 heures, sur différentes classes.

Les conceptions différentes du service sanitaire ont été également des obstacles à la pluridisciplinarité.

Parmi les points à résoudre pour l’an prochain, il y a la prise en compte des frais en lien avec le SeSa (frais de déplacements pour les étudiants, (restauration, hébergement), l’information des structures d’accueil et des encadrants ainsi que l’homogénéité de l’évaluation.

La procédure de recertification prévue dans le projet de loi santé a été élargie par les députés.

Ainsi, le texte, actuellement soumis aux sénateurs, instaurerai pour les membres de sept professions de santé (médecin, chirurgien-dentiste, sage-femme, pharmacien, infirmier, masseur-kinésithérapeute, pédicure-podologue) une obligation de se soumettre à un contrôle régulier de ses compétences.

Ce revirement est dû aux pressions exercées par les Ordres des professions citées. « La recertifiction repose sur une véritable mise à jour continue des compétences par l’analyse des pratiques et s’inscrit pleinement dans une logique de droit à l’information du patient », avait indiqué l’Ordre national des infirmiers (ONI). « Au moment où l’on parle d’équipe de soins, de collectif de soins autour du patient, de communauté professionnelle, réserver cette recertification aux seuls médecins, alors qu’elle est un gage de qualité et de sécurité des soins dus aux patients, n’aurait pas de sens. »

Pour la Fédération nationale des infirmiers (FNI), la recertification n’entraînera « rien de révolutionnaire ou de nouveau », car elle ressemble au Développement professionnel continu (DPC) déjà en vigueur.