Dans le prolongement de son dernier congrès national qui s’est tenu fin août, l’association Soins aux professionnels de santé veut faire de la santé des soignants la prochaine Grande Cause nationale.

Arguant notamment de la « dégradation alarmante » de leur état physique et mental, cette reconnaissance affirmerait la « volonté politique de protéger les soignants et les étudiants » dans un contexte de violences accrues et de fortes pressions professionnelles qui aggravent leur mal-être. Cette association fixe quatre grandes priorités : lever les tabous, favoriser l’accompagnement, développer l’information et renforcer la prévention. A tout le moins, le sujet reviendra prochainement sur le devant de la scène médiatique.

Lancé il y a dix-huit mois, le comité de suivi ministériel sur la santé des soignants doit présenter un plan d’action thématique avant la fin de cette année. Copiloté par la Direction générale de l’offre de soins et le neurochirurgien Philippe Denormandie, il comportera des mesures concrètes et pérennes qui se veulent « indépendantes des changements politiques ». Les objectifs sont clairement affichés : valoriser les structures existantes, professionnaliser les dispositifs et agir rapidement pour préserver la santé des soignants, essentielle à celle des patients.


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