Dans un communiqué publié début septembre, la Fédération nationale des CPTS dresse un état des lieux du déploiement de ces structures de proximité, qui regroupent des professionnels de santé autour de projets territoriaux pour améliorer l’accès aux soins et la coordination des parcours de santé.
Selon les dernières données disponibles, la France comptait 821 CPTS en 2024, dont 691 actives, qui couvraient 84 % du territoire. Structuration des parcours, déploiement des actions de prévention, gestion des crises sanitaires, renforcement du lien ville/hôpital… Elles remplissaient des missions essentielles pour les populations couvertes : 70 % orientaient les patients sans médecin traitant, 72,6 % répondaient aux soins urgents et 65 % participaient au SAS. Elles avaient également des impacts professionnels tangibles : 70 % accueillaient des étudiants, 58 % soutenaient des projets d’installation et 45 % optimisaient le temps de soins. Pour accroître leur utilité médicale et sociale, la FCPTS formule trois recommandations : rénover le cadre conventionnel, clarifier les missions et adapter les financements aux réalités territoriales. Dans un contexte de désertification médicale aggravée, la Fédération recommande un travail concerté avec la CNAM et la DGOS pour renforcer les bonnes pratiques et garantir la pérennité des CPTS.
NB : les Communautés professionnelles territoriales de santé ont été créées par la loi de modernisation de notre système de santé du 26 janvier 2016 dite « loi Touraine ». Elles ont été intégrées dans le champ conventionnel par le biais d’un Accord-cadre interprofessionnel signé en juin 2019.