Nous voilà repartis pour une nouvelle année universitaire. Comme la précédente, elle sera spéciale, à n’en pas douter.

La période estivale n’a pas effacé la fatigue ni les craintes d’un rebond épidémique, de plus en plus probable. Faute d’un traitement curatif ou d’un vaccin efficace, il nous faudra donc apprendre à vivre avec le virus, à composer avec l’incertitude, à maîtriser le risque. A l’impossible, nul n’est tenu… mais nous ferons de notre mieux !

La crise sanitaire l’a amplement démontré : la formation des étudiants en santé doit être une priorité. Les protocoles de sécurité et d’hygiène en vigueur, à commencer par le port obligatoire du masque, suffiront-ils à préserver nos établissements de la fermeture, si un cluster venait à se déclarer ? Ne serait-il pas préférable de privilégier l’enseignement à distance, notamment pour éviter le brassage des étudiants ?

Nos équipes pédagogiques sont désormais rompues à cet exercice. Durant l’été, nous avons d’ailleurs prolongé notre réflexion sur les usages du numérique, sur ses forces et ses faiblesses. Dans le contexte actuel, cette pratique prend tout son sens. Elle peut aussi paraître plus sécurisante. Mais personne ne se plaindra de renouer un contact humain qui nous a tant manqué ces derniers mois. Le partage et l’échange perdent en intensité dans le monde virtuel.

Malgré la crise, l’ANdEP n’oublie pas pour autant les travaux en cours. Formation des aides-soignants et des auxiliaires de puériculture, bien-être des étudiants, ParcourSup, expérimentations sur la transversalité des formations paramédicales : les sujets ne manquent pas. Nous suivrons avec attention l’évolution de tous ces dossiers stratégiques dans les mois à venir. Nous réclamerons également l’ouverture d’une discussion de fond sur le métier de formateur, et plus largement sur la place de la formation.

Bonne rentrée à tous et à bientôt !