La situation sanitaire se dégrade à nouveau. Au quotidien, nous devons tous rivaliser d’ingéniosité pour faire face à l’incertitude.

Plus que jamais, l’adaptabilité devient notre maître-mot, ne serait-ce que pour garantir la continuité d’un enseignement qui pourrait être à nouveau menacée par le virus.

Nous ne pouvons pas nous contenter de parer à l’urgence. Nous devons également réfléchir à demain… et rapidement. La dernière campagne de recrutement vient de s’achever sur une note positive, marquée par un fort engouement pour les filières paramédicales. Mais la prochaine vague d’inscriptions sur ParcourSup se profile déjà à l’horizon.

Engagement phare du Ségur de la santé, la hausse programmée des capacités d’accueil dans les IFSI et les IFAS mobilisent les énergies. Cet afflux massif a déjà commencé en septembre dernier, mais il se poursuivra inexorablement dans les années à venir. Souhaitable, cette évolution remet pourtant en cause nos quotas et l’ingénierie de nos formations.

De nombreuses questions restent en suspens, à commencer par la plus importante d’entre elles : comment accueillir plus d’étudiants, tout en leur proposant un encadrement de qualité, dans le contexte sanitaire actuel ? Cette réflexion vaut pour l’enseignement théorique, mais aussi pour la pratique des stages. Il nous appartiendra notamment faire preuve de créativité et de persuasion auprès de nos collègues des structures de santé.