«Autonomie», c’est le mot clef de cette évolution que sont les pratiques avancées. C’est-à-dire la possibilité d’exercer sans la validation systématique d’un médecin.

À l’heure où le personnel médical se raréfie, où les services d’urgences sont engorgés et où les zones rurales font face à de dramatiques problèmes de désertification médicale, l’autonomie des infirmiers prend de plus en plus de sens. Impossible, sans l’inscription de cette autonomie dans la législation, de faire entrer la France dans la modernité. C’est un combat de plusieurs années qui doit enfin aboutir et qui doit permettre de répondre aux problèmes fondamentaux que rencontre la population.