Dans un avis publié le 6 avril (à voir ici), le Haut conseil de la santé publique met à jour ses consignes d’éviction relatives aux professionnels exerçant dans un établissement de soins ou médico-social.

Le HCSP se prononce notamment en faveur du « maintien en exercice » des soignants atteints par une forme asymptomatique du SARS-CoV-2 dans deux cas de figure précis : un schéma vaccinal complet ou un antécédent d’infection symptomatique survenu plus de quinze jours et moins de six mois avant le nouveau diagnostic.

« Cette recommandation devra uniquement s’appliquer en cas de tension hospitalière et de risque de rupture de la sécurité ou de l’offre de soins », précise-t-elle, non sans insister sur la nécessité de « respecter strictement les mesures barrières » et de « limiter les interactions sociales lors de pauses et des repas ».

A l’inverse, les asymptomatiques incomplètement ou non vaccinés seront mis sur la touche pendant dix jours. Les soignants paucisymptomatiques et symptomatiques seront soumis au même régime, indépendamment de leur statut vaccinal ou de leur antécédent infectieux.