Vous avez été nombreux à répondre, au lendemain des Journées d’Étude 2017, au questionnaire de satisfaction que vous a soumis l’ANdEP.

Des réponses plutôt positives, puisque les points névralgiques des ces deux jours – les interventions et les échanges, ont été globalement appréciés. «Des intervenants variés et de grande qualité» et «des échanges riches» sont en effet les retours les plus fréquents. Furent toutefois regrettés «le départ anticipé et l’arrivée tardive de certains, n’ayant pas permis l’échange». Des bémols qui montrent la volonté d’interaction des participants à cette vingtième édition des Journées d’Étude.

Vous n’avez pas été avares de suggestions concernant les prochaines éditions de ces colloques, notamment autour d’une thématique qui nous inspire tous : l’universitarisation.

C’est un des termes-clefs de votre métier : la coordination de la formation. Derrière ce syntagme barbare se cache un thème névralgique pour les directeurs d’établissements paramédicaux : le lien entre l’apprentissage et la pratique de la santé.

Pour vous aider à vous repérer dans ce domaine, l’Association nationale pour la Formation permanente du Personnel hospitalier (ANFH), vient d’éditer un guide. Ce fascicule de 44 pages développe, en 14 fiches thématiques, les enjeux qui vous attendent en termes de ressources humaines, de choix opérationnels, de formations partagées, etc. Une Bible pour le directeur d’établissement paramédical, que vous pouvez trouver en téléchargement libre et gratuit sur notre site , ou celui de l’ANFH .

«Former les étudiants en santé à la prévention et la promotion de la santé dans tous les milieux.» C’est ainsi que la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, définit le Service sanitaire.

A partir de septembre 2018, tous les étudiants en santé devront effectuer cette mission de trois mois «dans les écoles, les entreprises, pour des actions de prévention.» Entérinée en juillet 2017, l’intégration de ce service aux études en santé fait consensus chez les différents acteurs du secteur : «il vaut mieux prévenir que guérir», rappelle la Fédération nationale des étudiants infirmiers.

Le service sanitaire sera donc «un composant obligatoire […] permettant d’attester de l’acquisition de compétences», comme l’indique Frédérique Vidal, la ministre de l’Enseignement supérieur.

Soyez toutefois rassurés : le service sera intégré aux référentiels de formations et ne constituera pas un temps d’études supplémentaire.

Le 3 janvier, les étudiants de la promotion «directeurs des soins» 2018 de l’Ecole des hautes Etudes en Santé publique (EHESP) ont débuté leur cursus.

Parmi les 500 étudiants de cette nouvelle promotion, 50 ont choisi les chemins qui doivent les mener à la tête d’un établissement paramédical ou de formation aux métiers de la santé.

Des cursus encouragés par l’ANdEP, qui espère voir s’élargir la grande famille des directeurs d’établissements paramédicaux.